- C'est d'abord une anagramme, mot féminin, qui vient du grec
ana « de nouveau »
et gramme « lettre, écriture ».
Il s'agit d'un arrangement combinatoire des lettres. Par exemple, avec
le mot parental, il est possible de former ceux-ci :
parlante, plantera, prénatal, replanta, en plaçant les lettres dans
un ordre différent.
- Pour écrire un texte (poème, mais aussi
prose pourquoi pas)
constitué d'anagrammes, on part le plus souvent d'une phrase, d'un
titre, d'un proverbe, ou bien d'un vers déjà existant.
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- Depuis certainement plusieurs siècles avant J.C. jusqu'à nos jours,
beaucoup d'écrivains ou de poètes se sont exercés à ce jeu. Mais
certains en ont fait une spécialité, comme par exemple
Michèle Grangaud (membre de l'Oulipo) qui a publié plusieurs
recueils de poèmes anagrammatiques. Ou bien une oulipote (membre de la
liste Oulipo),
Élisabeth Chamontin qui choisit souvent la forme du rondeau pour son
écriture anagrammatique.
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- Il existe plusieurs méthodes pour trouver des anagrammes : on peut
les chercher avec un logiciel ad hoc ou plus simplement utiliser les
pièces d'un jeu de Scrabble. Le plus délicat reste quand même qu'elles
aient du sens, qu'elles respectent l'orthographe et la syntaxe, et
surtout de les organiser pour obtenir un texte avec le maximum de rythme,
de fluidité,
et de musicalité.
- Composer un poème en utilisant le prénom et le nom d'une personne
est rarement une chose facile. Les meilleurs candidats pour ce genre
d'exercice sont les noms très longs comportant suffisamment de voyelles
et pas trop de consonnes exotiques comme k, q, w, x, z.
- Et puis écrire avec des anagrammes est peut-être un moyen de
découvrir le mystère qui se cache derrière les lettres qui forment les
phrases, les mots ou les noms...