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Vin fin, fichu thème inattendu !
Thème infini du vin fut chanté,
Ni chahut, vent fin, féminitude,
Chef humant vin et infinitude...
Thé vif du fin minuit enchanté.
Vin en fût, chahut timide, enfin !
Vin humide, fichu, fin tentante.
Fi d’un vin fini, hutte méchante :
Ethnie inhuma fût d'infect vin.
Un vin hâtif indûment fétiche,
Chai fit un «
hit », vendu finement.
Ah ! fût divin ment, fit une niche.
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Un chef vit haut indéfiniment !
Chétif, mini venin du fût hante,
Défunt vit inhumé, fini ! Chante !
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- Un membre de la liste Oulipo, Raphaël
Belaiche, ayant écrit un beau sonnet anagrammatique à partir de toutes
les lettres d'un sonnet de Baudelaire « La cloche fêlée », a
avoué
quelques difficultés pour en composer le titre avec les lettres restantes.
Il a donc lancé sur la liste Oulipo une sorte d'appel à contributions. Plutôt
que de fournir juste un titre
je me suis amusé à composer, en utilisant ces scories, un sonnet fait d'anagrammes ennéasyllabiques (œnosyllabiques ?) et rimées. Poème iconoclaste en forme de contre-ode au vin nouveau (neuf !)
quand sa tribu est enfin en
révolte !
- Évidemment, ma contribution n'a résolu en rien
ce problème
de titre...
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- J'ai dû attaquer et achever ce sonnet à grands
coups de « h », sachant que chaque vers en contient deux, et que de
plus je n'ai pas du tout choisi la phrase « source » ! Ce qui explique
sans doute le nombre important de mots répétés.
- Il est certainement possible de faire mieux, en
travaillant un peu plus. Mais modérément : l'abus peut être dangereux
pour la santé...
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