Contrée pétrie,
Cette pro renie,
Enterre, picote,
Rince, pète, rote !
En tête : picorer,
Épicer et noter.
Cet épi en rétro
Pénètre ce trio.
Portée et écrin,
Perte et recoin
Opèrent ce rite :
Répéter en coït.
Et tripe encore
Entière, et porc
Centre et proie,
Percé en étroit.
Ce prêt orienté
Troc et périnée,
Prône cette ire :
Potence et rire.
Poète, tir cerné
Récité et prôné,
En étripe recto
Cène et Pierrot.
En top réécrite
Pire roc en tête,
Éreinter ce pot
Perce en tertio.
Récit en portée,
Encre tripotée
Repeinte recto
Et écrite en pro. |
Pioncer et être
Ronce et épître,
Pointe et récré,
Terne troc épié. |
On répète récit,
On perce et trie,
Et tic, on repère
Or ceint et père.
Récit net opéré,
Ce torrent épié
Né piètre, cet or,
Nie être ce port.
Cré ! Proie nette
Ce rétro inepte :
"crête entropie"
Et "crêpe en rôti".
Cri en opérette !
Pote, ce rire net
Pète tic erroné,
Créé en trip ôté.
Ce trône étripé
Pétri et écorné,
Ôte ce repentir
Et ce rot en pire.
Cet éperon tire
Ponce et retire,
Petiot en récré,
Réticent opéré.
Ternir ce poète,
Ôter ce peintre,
Pire, être en toc
Pète rite en roc.
Ortie entre cep,
Rôti entre cèpe,
Cité entre pore :
Pet tire encore... |
Cette reine pro est, bien entendu, l'anagramme de
« contrepèterie ».
Avec son titre, ce poème irrégulier mais rimé
(à peu près...) de 17 quatrains, compte 69 anagrammes de ce mot de 13
lettres.
Les huit premiers quatrains à gauche, décrivent le travail de celui qui
compose le contrepet (le contrapéteur ou contrapétiste), et les huit
derniers à droite, de celui qui le décrypte. Le quatrain central est l'image
du contrepet écrit, qui « attend » que l'on trouve sa solution.
Pour les spécialistes, disons que ce poème contient également vingt (ou
vains...) contrepets.
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