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des contraintes

 

Truc dur après scission ?

   
   
 
La liste Oulipo a connu dernièrement (octobre 2003) une période assez trouble et pénible. À partir d'une information amusante envoyée par un colistier (un magistrat d'Angoulême soupçonné de s'être livré à des « gestes obscènes au cours d'une audience » dans son tribunal pendant les plaidoiries. - Rigolo, non ?), il s'ensuivit une escalade incontrôlée faite de messages d'abord grivois puis franchement graveleux, allant jusqu'aux attaques personnelles. Ce dérapage entraîna même désabonnement et exclusion temporaire de la liste. Le désaccord entre le modérateur et le colistier à l'origine du « mal », amena ce dernier à créer sa propre liste de diffusion.
Ce regrettable épisode m'inspira un texte contrepétrique résumant peu ou prou cette « affaire » et destiné à calmer le jeu (?).
 

 
Un sale temps pour ceux qui perdent leur humour ?
 
Toujours déçu par ce qui s'est passé dernièrement
sur la liste "OuLiPo", j'ai composé un machin osé
isocèle, qui contient trente-huit contrepèteries,
dans l'esprit entre autres, de l'Art du Contrepet
de Luc Étienne, ainsi que de la rubrique "L'Album
de la Comtesse", qu'il a entretenue si longtemps.
Cette "affaire" ayant démarré par une histoire de
juge épris d'onanisme au tribunal, je rappellerai
bien sûr, ce contrepet excellent et très à propos
du maître : "La magistrature assise ment debout".

Longue vie à toutes les listes de bonne volonté !
Et qu'elles n'oublient ni la poésie, ni l'humour.
 

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Un mauvais procès avec plein de mots très parents
(Un "souk" à déballer, sans juger et sans bouter)
 
Certains sont plutôt outrés par l’usage répété de
querelles assez vides parmi des sessions toujours
réputées. Montrant leurs verbes comme des joyaux,
leurs gros mots ne sont pourtant pas bien passés.
D'aucuns se comprennent sur les messages d'autres
pas très malins échangent, débattent pour dédire.
Le bic trop mou veut ce contraste pour s'ébaudir.
Usant fort d'un ton un peu carré quelques-uns ont
abusé largement de cette inspiration assez fêlée.
En écrivant trop, tout en mettant plus de diluant
chaque heure le coupable avait-il pour autant les
mains souillées ? En voyant ces contes bidonnés à
profusion dira-t-on, le contentieux c'est vital ?
Délaissant ces querelles bien moches, quand c’est
très rude il faut savoir cesser. Modérer ce n'est
pas aborder une mauvaise pente en ne sachant plus
communiquer. Et si l'on ne veut pas désobliger il
faut mesurer la peine de chacun, voire comprendre
celles qui enfouissent toutes les joies ! Il faut
arrêter de poser des conditions trop futiles puis
vouloir les observer. Quelques membres seront-ils
sanctionnés simplement après trois coups de dés ?
En une seule tournée peut-on juger indéfiniment ?
Las, que vont devenir ces héros sympathiques tous
ces ballots et qui ici n'ont plus droit de cité ?
Dorénavant les fonds seront mieux cloués, nous ne
pourrons rêver de ces trucs énormes pour délirer,
et nous n'aurons plus peur du néant et de son jeu
impitoyable. Nous verrons aujourd'hui des papiers
bien condensés, et qui ne feront plus inutilement
plier nos boîtes aux lettres parfois massivement.
Si nous préférons désormais les shows pathétiques
aux cadeaux cyniques, même s'ils sont bien cadrés
jamais nous n'avalerons ces bobards consternants.
Plus de contributions très molles et erratiques !
 

Patrice Besnard/_bar cadré, pis net_/Octobre 2003

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Et vous trouverez là les « soluces » pour affamés
 

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