- Quand Bacchus affolait !
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Bel indice en cadeau
(Le disert était)
Je vis sans temps précieux, - les jeux, - en décanté,
Prince aux vins et citerne à murette abolie :
Seule étoile en poison, - mon but est mérité
Au tracas d’un coup noir de diffuse ancolie.
Au repli du coteau, toi qui m’as endetté,
Rends-moi la butte à Chypre, amère dépolie
Si bath qui plaisait tant à mon coeur sans lutter,
Où la treille à piquer met son rose en sa lie.
Affalé sans tonus ?... Honni sur le bouchon ?
Mon cru s’écoule encore en joli son sans peine ;
J’ai trimé pour sa cote, ô rage infâme et vaine...
J’ai par deux fois douteur, mis le toc en cruchon :
Maux du vent au tournis d’une bise éthérée,
On soutire en traçant la barrique entourée.
Gérard de Dégal
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- L'avatar acculé
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- Supposant que ceci n'avait jamais été fait, j'ai tenté l'écriture
d'un avatar de « El
Desdichado »* contenant un maximum de contrepèteries. Dans
celui-ci on peut en compter vingt-huit au total, soit une par hémistiche
de chaque vers. Auxquelles on peut ajouter celles du titre, sous-titre
et signature.
- J'ai conservé à peu de choses près les rimes du poème original ainsi
que quelques consonances caractéristiques. Pour aider au décryptage, je
peux ajouter qu'après la résolution des contrepets, la prosodie ainsi
que les rimes restent inchangées.
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- Si au bout du compte, il y a détresse infuse, vous trouverez
là :
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* pour voir une collection
impressionnante de textes avatars de ce poème, réunis par Nicolas Graner,
suivez ce
lien.
Note : ne cherchez pas de contrepèterie dans le titre de ce
chapitre : « L'avatar acculé » est « canada dry », une parapèterie dans le
style de Georges Perec. Tout juste peut-on trouver cet à-peu-près : « La
vatur a calé ». :-)
Mais c'est vrai que pour les pinailleurs qui aiment les
rimes tels des chefs de gare douteux, on peut y voir :
l'avatar acculé,
mais sans retour pour l'amarre. :-).
REMONTER
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