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Qu'est-ce ? |
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Dans cette rubrique je range deux contraintes
assez complémentaires :
- le « lipogramme » (rien à voir avec une
technique d'amaigrissement, quoique...) qui oblige pour l'écriture d'un
texte à se priver d'une ou plusieurs lettres de l'alphabet. Évidemment
plus la fréquence d'utilisation des lettres dans la langue concernée est
importante plus l'exercice est difficile. C'est pourquoi le choix de
Georges Perec de se priver de la lettre « e » pour l'écriture de son
roman lipogrammatique « La
Disparition » reste un exploit. Par contre
confisquer le « k » ou le « w » (respectivement fréquences de 0,005 % et
0,004%) semble beaucoup plus simple ;-).
- le monovocalisme, qui est un peu l'inverse :
n'utiliser pour tout le texte qu'une seule voyelle autorisée. Ici au
contraire le choix du « e » sera le plus facile puisque la plus
fréquente dans la langue française. Malgré tout Perec, quelques années
plus tard, a réussi cet autre exploit avec son roman monovocalique en
« e » : « Les revenentes » (avec quelques entorses à
l'orthographe, disons-le, comme par
exemple les « que » transformé en « qe », ou bien le
titre lui-même).
Dans cette dernière catégorie on peut aussi trouver des bivocalismes
(deux voyelles autorisées) ou même plus rarement des monoconsonantismes.
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