- Voici un bouquin-bonus, plus un
scoop !
Pourquoi ça ?
Pourquoi un roman par G.P. ?
Pourquoi " La disparition " ?
Pourquoi l'offrir ?
- Il y a la jubilation d'offrir,
mais hormis ça il y a aussi moult satisfactions :
– d'abord, il s’agit DU roman « lipo » d’un G.P., où son inspiration a
fait la part au plaisir rayonnant du bon mot choisi.
– puis, pour sûr, jamais G.P. n’a inscrit un « son », qu'il a voulu
manquant, parti, disparu, dans son roman ! Mais ici la publication
(Gallimard - avril 2003) a sa malfaçon. Ainsi on pourra la voir là, sans
discussion, lisant avant d'approfondir.
L'imagination d'un Satan, puis l'action incognito : un « typo » fou,
malin ou niais mais pas franc, a inclus un « son » banni dans la
narration. Complot, conspiration, machination ? Va savoir !
D'aucuns l'ont lu, l'ont vu, l'ont dit dans un forum aimant l'OuLiPo :
alors du coup, tous nous savons tout !
Mais mauvais, amoraux, nous tairons la position du mot où la
malformation apparaît ! Motus, sapristi !
Tandis qu'on lira, il faudra donc parcourir maints mots, dictons,
quatrains, madrigaux, sagas, pour franchir un Rubicon : savoir où –
sinon pourquoi - un « son » fautif a pu aboutir dans un aussi grand
manuscrit.
Dans un mois, ou plutôt moins (un journal TV connu doit accomplir la
divulgation), tout bouquin voyant l'accroc - un tracas pour Gallimard -
vivra sa fin au pilon. D'où la cotation - on la conçoit sans mal - d'un
grand rapport mais pour plus tard, d'un roman aussi important mais qui
inclut sans raison un gros hiatus, provoquant un colossal charivari
parmi plus d'un aficionado du manuscrit contraint.
Au final, un bon grand bouquin, comportant un rubis sournois qui dort
toujours...
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Pat
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