omnitextes

homophonies

 
 
Qu'est-ce ?

Textes


 
Retour à la liste
des contraintes

Phonnérotique   (Un bon été de base)

 
   ROCDKP
          Éros est décapé
 
   
LIOCICFXCOVQ Hêlios est hissé et fixé au vécu,
SILOKOLACDIT Et ciel au chaos héla ses déités,
LÉQÈCDLYLOG Et l’écu est cédé et lit grec est logé.
ROZLIKRLNAMU Air osé délicat, - ère hellène a ému...
   
OTCODTSHRMAC Ôter ses hauts d'été et sa chair est massée,
LEDVBCNRÈLNU Elle dévêt baissée aine et raie, elle est nue
LOVLHÉLNAFSU Et lovée et lâchée Helena est fessue,
BABZOPROQRIT Béat baiser dopé erre au cul hérité.
   
SOTNRJQZLAJT Et sauter énergique, user d’elle agité
RIVRODNERÈDO Et rivé et rodé et noeud est raide et haut,
AQSAKDLMAKOT Accu est saccadé elle aime à cahoter.
   
AFSRIGMILLAP Ah ! Et fesse érigée et miel est lapé.
ÉHAUCCLAQZMO Et à chahut cessé elle accusait des maux
RSITAVLHUTAP Et récitait « Ave » - et là chutait, happée.
 
 
 
Patrice Besnard / _répand écrit bas_
Janvier  2005
 

L’épellation sans faille
 
Il est indéniable que ce sonnet d'alexandrins est assez torride, mais peut-être est -il également poétique, non ?
Est-ce l'existence de la lettre « Q » dans l'alphabet ou celle du « Y » à la forme évocatrice qui incitent à cette écriture ? C'est possible, mais loin d'être une facilité ceci devient plutôt une contrainte supplémentaire !
Et dans ce cas précis je crois qu'on peut parler de « fines épellations »...
 
Et puis, comme si le côté leste de ce poème ne suffisait pas, on peut remarquer au dernier hémistiche une contrepèterie à double solution. Est-ce bien sérieux ?
 
Dans la même veine, on peut lire chez Gef, également un phonnet « chaud » (mais moins « hard ») très drôle, et qui m’a un peu donné l’idée d'écrire celui-ci.
 

 
 
Les vers auxquels vous avez échappé pour ce sonnet
 
 
Phornogramme
(à décoder soi-même)

Phornogramme

REMONTER