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L’histoire se pèle
L’histoire fut ludion, apprit Pétain fléchi,
Et lâche, y ester haut, hier eux et futés,
Éludés, hie aux haies, nappée paix héritée,
Paix, été à hyène, est fêlée : c’est hachis !
Pic trop tapin, sur moi zénith si laid, laissa :
Pays c’est tes héros, pétés, happés, hyènes !
Et suaire, et Moïse aidé, et nie tes haches !
Et si elle a idée, elle – haïe - essaie ça.
Là, l’imagé damé a mû sec, sot a lu.
Et là, Élie aima, j’ai aidé à aimer,
A ému et se sait : est-ce ôté à élu ?
A troué là, pilé, agir mué facho :
À tes héros, huée elle a pays hélé.
Âgé, hier ému et effacé, a chaud...
Paix hâtée hérisse, et eux...
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L'épellation a
déteint
Avec ce sonnet j'ai tenté d'expérimenter une autre forme d'épellation
: le texte alphabétique n'apparaît plus séparément mais est inclus
dans le poème lui-même !
En effet pour chaque strophe, le premier vers épelé génère les
suivants.
La contrainte étant difficile le résultat est loin d'être parfait. Le
style est un peu heurté, des rimes sont incorrectes, il y a beaucoup de
mots répétés et bien trop de hiatus, et puis certaines liaisons ne sont
pas respectées dans l'épellation.
À part ça, que reste-t-il ?
Peut-être un peu de poésie dans une histoire de brutes.
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