Une osmose

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muse summum muse summum muse summum muse sum
       - en nos noces use consonne -


un menu sous couveuse ou couenneux ou osseux
nu comme un sou convexe en zozo on commence.
en ces sons ce coucou ose un sens vu en eux.

osmose en un summum comme mousse en semence.
sous communs : une muse ensemence ces voeux.
meneuse en consensus sous cocon nous encense
ou excuse un non-sens non connexe ou noueux.
sous son nez emmenons consommons son essence
en somme nous venons - secouons ce mousseux.
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Prisonnier, alexandrins rimés isocèles, sans
"Rapilly", c'est-à-dire qu'en plus il manqua
et ils manquèrent, également à un acrostiche
vu comme « une osmose », au titre-palindrome
sans fin, à ce sous-titre intentionnellement
palindromique, aussi même, à ces deuxième et
cinquième vers affreusement contrepétriques.

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Patrice Besnard / _par secret badin_
Juillet 2003, pour les 50 ans au 16–11-2003
de Robert Rapilly, membre de la Liste Oulipo

Texte écrit à l'occasion du cinquantième anniversaire de Robert Rapilly au 16 novembre 2003. Il a été inséré dans la BLO n°4 édité pour cette date.

 

Comme indiqué à la suite du texte, celui-ci est multi contraint. La contrainte qui consiste à écrire - un texte, un poème - sans utiliser les lettres composant le nom d'une personne s'appelle « Belles absentes ». Elle a été créée par Georges Perec en même temps que son contraire, le « Beau présent » qui lui, implique de n'utiliser que les lettres du nom du dédicataire.

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