- La contrainte du prisonnier (dont je ne connais
pas l'origine, mais elle est peut-être due à Georges Perec) impose
d'écrire un texte sans utiliser les lettres comportant jambage, hampe,
point ou signe diacritique. Et même pour la version stricte, aucun « z », puisque cette lettre en version
manuscrite contient un jambage. La ponctuation n'admet que les . :
- et « ».
- Il s'agit évidemment d'un lipogramme
(absence d'une ou plusieurs lettres de l'alphabet dans un texte)
particulier qui n'utilise que les lettres « a c e m n o r s u v w x »
(avec « z » en sus pour une version plus molle et « i » pour
une version super-molle).
- Le nom de cette contrainte est souvent expliqué
par l'histoire d'un prisonnier qui, possédant très peu de papier pour
communiquer, écrit ses messages avec un minimum d'espace possible
entre les lignes.
- Cette contrainte est moins difficile qu'il n'y
paraît mais ne permet pas une production énorme. En effet le vocabulaire
étant limité on revient très vite aux mêmes mots donc aux mêmes
histoires. Pour ma part je l'ai combinée avec d'autres contraintes
(« avec une romance amasse ces carcans »).