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Et il aère : létale la téléréalité ?
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À solo rémunéré,
simulé, raté - péril à s’égarer écalé -, le taré mate, ni là mari, ni
fédéral à ni finalité : ce lama-là se tape la renégate si rétive ! Si lit a
lové, l’arène met ici le fatal, animé...
Sénile pipelet a tenu ça :
- « La télé mesure dur... ».
Américano-samedi parano, ce lamé d’or : une rétine - d’élan
ici de méga-sirop avec âne, menu de rêve - se gave.
Legato, papet a révélé, rusé :
- « S’abêtir en Icare déloge l’édicule ! L’âme mitige la déco.
L’âge m’amène bénéfice rétamé - sa cerise de mérite réticulé -, lu, cité,
retiré, me désire casé, maté, récif en ébène... ».
Ma mégalo céda. Légitime mâle lucide, l’ego le déracine. Rite basé
sur élève raté, papotage, levage sévère d’une menace, vaporisage
médicinal... éden itéré nu, rodé.
Ma leçon à rapide maso n’a ciré ma rude ruse : mêle ta
lacune, ta télé - pipeline séminal - à ta félicité, mène râle volatilisé !
Vite, ris et à gêner, à l’épate !
Salamalec. Et il a ni final à redéfinir.
À malin et amer à te le lacérer, âgé sali répéta :
- « Relu, misère ! Numéro l’osa... ».
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- Ce court texte (un okapilindrome de 749 lettres) ne peut pas rivaliser du point de vue de la taille,
avec le grand palindrome de Georges Perec. Mais « le
bon maître me le pardonne, si son sens vaut moins que le mien ».
Le palindrome ayant par nature deux « sens », je tenais à ce que
celui-ci
en ait au moins un ! *
- En regardant de plus près, on peut voir que ce texte est
également
« okapi** ». C'est-à-dire qu'il respecte une
alternance voyelle / consonne, et
qu'il s'inscrit dans un rectangle de 25 x 15 (soit 375 lettres) que j'ai baptisé
modulokapi. En voici une reproduction :
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modulokapi (25 x 15)
- Début
et fin
- -> a s o l o r e m u
n e r e s i m u l e r a t e p e
r i l a s e g a r e r e c a l e l e t a r e m a t
e n i l a m a r i n i f e d e r
a l a n i f i n a
l i t e c e l a m a l a s e t a
p e l a r e n e g
a t e s i r e t i v e s i l i t
a l o v e l a r e
n e m e t i c i l e f a t a l a
n i m e s e n i l
e p i p e l e t a t e n u c a l
a t e l e m e s u
r e d u r a m e r i c a n o s a
m e d i p a r a n
o c e l a m e d o r u n e r e t
i n e d e l a n i
c i d e m e g a s i r o p a v e
c a n e m e n u d
e r e v e s e g a v e l e g a t
o p a p e t a r e
v e l e r u s e s a b e t i r e n i c a r e d e l
o g e l e d i c u l e l a m e m
i t i g e l a d e
c o l a g e m a m e n e b e n e
f i c e r e t a m
e s a c e r i s e d e m e r i t
e r e t i c u l e <-
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Suite
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- À lire horizontalement en commençant par l’angle
en haut à gauche, puis arrivé au coin en bas à droite en remontant
jusqu'au début, chaque ligne se lisant alors de droite à gauche.
- Mais pourquoi ce rectangle ?
Je dois dire que mon intention première était d’écrire dans la même
grille, deux textes
palindromiques, l'un à lire horizontalement et l'autre verticalement.
J’ai vite abandonné l’idée : trop difficile, voire impossible (du moins
pour moi) pour que le résultat ait un minimum de sens et ne ressemble
pas seulement à un poème lettriste. Mais j'ai conservé le rectangle, et
en choisissant une taille plus petite j'ai finalement récidivé un peu
plus tard avec un
sonétokapir
à lecture horizontale et verticale.
Remarque : le titre est palindromique, mais pas tout à fait okapi. Les puristes peuvent toujours ajouter (mentalement) un « h »
entre « a » et « e ». :-)
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- * « Ce que nous vendons à Coca-Cola, c'est du temps de
cerveau humain disponible. »
- Déclaration
(mai 2004) de Patrick Le Lay, PDG de TF1.
- Mon texte est une réponse à ce discours, qui ne manque ni de
franchise ni de cynisme.
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- ** okapi : de son vrai nom
« rigidité de l'okapi
», mot et expression forgés par Estelle Souche, initiatrice de la
Liste Oulipo.
REMONTER
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