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[Réflexion -4] - Mai 2007

 

Ruse, idole, mai de Medef, il active, se vit calife de media-mélodie, sûr !
 
Rusé, sortir ce nanan à l’inné ! Nausée. Dilemme fêté tue l’âme, la rapporte si mélo, si macho. Et net "susucre" prisé, dressera ça : « Tracé, notre parti fête « l’ascèse » ! ».
Dragué, il nia brun et nervi - le déni lacéré menu, déversé en gags - et tel lia profit celé et pactole nié. Pistolero, balèzes sauts au ventre, VIP éculé portant naïf, nocif éden : il cède le passé, corpus traîné !
Nain, ce Mai fédère l’étonnant rap !
 

* * *

 [Réflexion -3]

Ni là poète a tenté, et net a été opalin.
 
L’art n’écrit, ne perturbe ce ton naturel,
En amène, nie sec ce sport nul et occulte.
Là gêné, ana net - si prôné à Babel,
Ni reste ni tercet navré -, s’aère, exulte.
 
En aile déviant cap mini avec, à l’apte,
Ni l’âcre, ni d’élan abêti, laudatif.
Su, noté, l’ému apporte rimes et capte
En aide, simulés procédés rotatifs.
 
Une vis a lié rapport ténu, le rite
En arc élu, verre soudé, ciselé pli.
En dialecte elle balade, corpus a ri !  
 
Et apparu, profita-t-il au quatrain su
Et âgé ce verlan actuel en retenu ?
Et âme, par égard à ce Lac, se médite…
 
   

* * *

[Réflexion -2]

Et ce jeune venu : éjecté !

En note, mec ne cilla, argua, et a ressorti un sub-ministre vu occis. Étonné ira l’un, sec, casé là. Ce test pur baisse part Assedic ? Rions à ça ! Source déçue, pâle trace laide mérite délit nacré : mégalo fit abêti défi, contrat éculé...
Erra ce viré, débute désir perdu - à rimer, ténu –, le tir a tracé la rue, tua le ver et net a péri. Le rite dur et néfaste régna. Rater ce servile stage décevra. Le déclic ? Il cale - ballet écailla menu, menu... -, éjecté !
 

* * *

[Réflexion -1]

Là, Marie T., sa caste ira mal.

Tenir celé ? Rapt ne mêla ni fantôme ni mal, ni le feutré nid ? Salut t’a béni moderato, le musicien ! À câlin élu opalin, tu éventes - étau osé - lit à lover et là, tu ôtes sec un rêve de divine dame, seule élue. Media, récit, sujet né, délit apparu : de suer, ce cap a régi réel gnon. Et naïve, d’un noir pacte sur ivresse - rapport au désir -, Éva, d’actives ailes rôdent...
Ah cela, tu as ri, allégé d’une terreur, espace recalé de diva.
 

* * *

[Réflexion 0]

Lune lève le nul.

L’âme le versa, neutre. Trop parano, le semi banal veut lier Arétin avec artiste né, il l’a misé. Si l’an abêti délivre, trop repu du palier vanté et apparu de là, va ce décliné défi, année du rêve...
Le subtil aperçu sucré pâlit : bu, s’élève rude en naïf Eden, il cède, cavale dur, appâte et navre. Il a pu duper, porter vil édité banalisé, si mal lié, net si tracé. Vanité rare, il tue, vlan, abîme selon ! À rapporter, tu en as rêvé le mal.

* * *

[Réflexion +1]

Fit canard à cadran actif.

Avide de l’acéré cap : se ruer. Retenu de gel, l’air sauta. Le chat né d’or se lia, se vit cadavérisé, dû à trop paresser...
Virus - et ça, prion nu déviant – en ongle érigé, rapace, creuse dur. Appât, il édente. Justice raide, meule élue sema. Déni vide de ver nu cesse. Tout altère volatiles ouatés, et ne veut ni la poule ni la cane ici. Su, mélo taré domine, battu. Las, dîner tue, félin laminé, mot n’a finalement paré le cri net !

Voir [Réflexion -1]

* * *

[Réflexion +2]

Là tôt, sot argua au gratos total.

Et ce jeune mû, né mal, lia ce tel label :à « clic » il cède. Larvé, ce dégât se livre secret à ranger et sa fente rude, tirelire patente. Rêve : l’auteur à l’écart a ri, tel un être miraud. Reprise de tube dérivé, carré élu cet art nocif édite batifolage mercantile d’étiré média...
Le cartel a peu cédé ; cru, osa cas noirci des satrapes si abrupts et écalés : accès nul à rien ! Note (sic) : couvert si nimbus ! Nuit rosse rate au Graal. Licence m’étonne...

Voir [Réflexion -2]

* * *

[Réflexion +3]


Si nus, en culte, Anna et Luc nés unis.

 

Et idem escale, cadrage râpé mate.
Un éternel eut canal rêvé, ce gâté !
Us, ni art au qualitatif, or pur appâte,
Ira su, procéda : la belle et ce laid né.
 

Il pèle si ce duo serre, vu le crâne,
Étire l’un et trop pareil, a - si Vénus
Fit à torse de corps élu -, misé Diane.
Et pacte se mire trop, paume le tonus !

Fi, ta dualité banale : dîner câlin
Et palace vain, impact ; naïve de liane
Et luxe, ère à servante ; crétin et serin !

Le baba en or piste nana, en égal,
Et Luc cote l’un trop sec, ce sein en émane.
Le rut annote ce brut repentir central...

* * *

[Réflexion +4] - Mai 2007

OK ! Rasibus à toge, Ségo t’a subi, Sarko !

Part n’annote l’ère défi à mec : ni âne, ni art ? Su : procès sapé, le décliné défi confiant n’a trop élu ce pivert né ? Vu : as-tu assez élaboré lot si peiné, lot capté électif ? Or paillettes gagnées, rêve d’une mère câline délivrent. En urbain : lieu gardé sec, sale, te fit râper ton écart. À caresser, désir perçu sustente...
Oh ! camisole mise trop « para », le mal eut été femme ? L’idée sua. Nenni, la nana n’écrit rose, sûr !
 

* * *

 

 

Patrice Besnard / _perdant, ça brise !_
Février 2006 - Mai 2007


Ces courtes réflexions sur des sujets passés ou d'actualité, forment ensemble un palindrome. De part et d'autre de « Réflexion 0 » palindromique, les textes « -1 » et « +1 » ainsi que « -2 » et « +2 » et tous les suivants sont des anacycliques entre eux. Les titres palindromiques de chaque texte sont exclus du lot.
La complexité pour composer ce genre de textes est de maintenir simultanément cohérents les deux thèmes choisis. Certains diraient volontiers qu'il s'agit là d'une écriture totalement schizophrénique...
De plus, j'essaie de soigner au mieux la syntaxe, ce qui est certainement la plus grande difficulté avec les palindromes. Et ce n'est pas parfait, le style reste malgré tout trop souvent « haché ». Quant à la concordance des temps...
 
Bien sûr, ce début encore un peu réduit ne demande qu'à être complété symétriquement au fur et à mesure par « -5 » et « +5 », « -6 » et « +6 », etc.
En fait, il n'y a plus qu'à...

Note du  28 mars 2006 : les deux sonnets -3 et +3 ne sont malheureusement pas parfaits. Leurs vers sont plus souvent dodécasyllabiques qu'alexandrins. Après une première version un peu brouillonne, j'ai repris l'ouvrage et les rimes des deux poèmes semblent correctes.

Le premier sonnet est plutôt autoréférent (et autocritique ;-) mais parle surtout de la forme imparfaite du deuxième. Quant à lui c'est, bien sûr, une métaphore de l'anacyclique, un sonnet jaloux du premier...


Note du 19 mai 2007 : même si chacun des textes me paraît très peu obscur, j'explicite malgré tout leur thème :
 
Réflexion  -4 : élection présidentielle française en 2007. Nicolas Sarkozy.
Réflexion  -3 : sonnet autocritique sur l'anacyclique.
Réflexion  -2 : en France, l'invraisemblable CPE (Contrat Première Embauche).
Réflexion  -1 : l'épouvantable disparition de Marie Trintignant.
Réflexion   0 : « l'affaire » des caricatures de Mahomet.
Réflexion +1 : la grippe aviaire.
Réflexion +2 : la loi DADVSI (Droit d'Auteur et Droits Voisins dans la Société de l'Information).
Réflexion +3 : sonnet, résultat difficile d'un anacyclique.:-)
Réflexion +4 : élection présidentielle française en 2007. Ségolène Royal.

Sans les titres, le palindrome global atteint 3071 lettres. Ce n'est qu'un début, camarades, continuons le combat... contre ces mots souvent réticents à exprimer doublement quelques idées !

 

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