À Miles - encore roc, ne s’élima
Oh ! Célérité étire l’écho.
Art sur flamenco - roc né mal - frustra,
Où décalage, égal à ce duo
À l’arène midi, mènera là...
Un été, début, tube détenu,
Errant cap, Miles ose l’impact narré,
Ultra désiré, cerise d’art lu,
Et ici le Fa, sa félicité.
Rue va, Saeta - maté à saveur,
Nos écueils, nasses sans lieu, ce Son
Ru en image, Mi méga-mineur.
Etna ce Davis ? Si, va décanté
En note alerte, - être là étonné :
Note « blue » soudée, duo seul, béton.
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- Ce poème est un hommage à Miles Davis, immense
musicien et compositeur si imaginatif et émouvant ! Écrire en utilisant une contrainte
m'a paru évident. Quoi de mieux pour ce prodige, qui était en
perpétuelle recherche de structures et d'influences. Et puis Miles Davis
était sûrement amateur de palindromes : n'a t-il pas composé deux
titres, l'un Sivad et l'autre Selim ?
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- Dans ce sonnet aux vers décasyllabiques, chaque
ligne est un palindrome. Il n'y a pas de rimes féminines (exceptées les
chanteuses, le Jazz est tellement « masculin » ;-) ).
- Ce texte a été écrit en écoutant surtout l’album
« Sketches of Spain » (avec l'orchestre et les arrangements de Gil Evans) et
« Flamenco Sketches [1 & 2] » (extraits de l’album « Kind of Blue »
[une référence et un moment de grâce !], où Miles Davis joue, entre autres, avec John
Coltrane, Cannonball Adderley, Bill Evans...).
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