Attention, nul ptyx !

Scénario en séquences de plans assez flous avec quelques fondus à enchaîner, utilisant des objectifs pas très clairs mais ouverts au maximum, et qui même en pleine lumière permettront toujours des montages tordus et invraisemblables.

 

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Cannes : micros, jury, strass, stress, film choc plus gym.

Salles, films obscurs, syntaxe itou, tympans flétris, tous
y bravent prix hors jurys. Avec brio - fuyant les intox du
lynchage chic où tyrans et importuns y flattent scripts ou
phynances, lingots bruyants – déchiffrons un Styx à venins
promus lys. L'art est-il cocu ? Rythmant ce discours sympa
des filous y charment dindons purs lynx. Star, très fripon
fuyard, clebs bidon, pull lycra et slip country abject, si
obtus, synapses schizos, mut yacht en tripot : un Sylvaner
bistrot funky. Plan crétin, trop junky ! Tas de fric lourd
y asservit son jury. Clans, brebis ou mygale, sinon rugby.


Patrécin Bosnuyd
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Patrice Besnard / _art bas perd ciné_
Mai 2003

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Une manière de durcir un peu la contrainte AEIOU, est d'y ajouter la semi-consonne « Y », mais qui pourra être utilisée comme voyelle ou consonne.

C'est ce qui est  fait ici pour ce texte également isocèle, inspiré par le in et surtout le off de l'incontournable festival du Cinéma à Cannes.

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