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des contraintes

 

 

Schlass sketchs sphinx : schnocks skunks !

   
   
 
[Où il est question des difficultés des contraintes en général
Où l'on voit que cette vie qui est bien dure oblige à utiliser
parfois quelques expédients. Où l'on apprend tout de la nature
et des hommes laminés par ces mégalomanes, dont le chef au nom
de son Dieu est sûr d'être l'élu pour devenir maître du monde]

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Samedi, forum :

A défi dodu maté, dico pur a régi bon usage. Sitôt un axe mis,
on usa cet inox : un ave, dix opus à venir ! Ô suc abêti : ton
ukase bidon usa ceci. Lotus a péri, son upas émit obus à demi.
Populace, si ton ut à hélicon usagé, si do pur a gémi, bonus à
ce pinot uval. En inox, un âne s'inocula ce kilo d'urane. Silo
rural épi roc ubac et îlot. USA hélico d’un âge dit or, un are
dix obus. Avenir, ô but axé pilon un âne bigot usa le sipo nu.

Patéci Bonud
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Ce texte de sept lignes contient 32 occurrences de la séquence « AEIOU ». S'il est très court c'est qu'il est économe en consonnes, puisqu'il est écrit en respectant aussi la contrainte okapi (alternance voyelle / consonne). De plus, formaté en lignes isocèles. Bien sûr, avec ce genre de sur-contrainte le sens du texte ne gagne pas en limpidité, même si la courte explication préalable peut sans doute aider à deviner, par exemple, qui est ce fameux chef, l'élu de justesse mais franchement réélu qui prie sans arrêt pour sauver le monde...
 
Alors tant qu'à faire, et pour m'amuser encore un peu plus, j'ai essayé une écriture anacyclique de ce texte (c'est-à-dire de le réécrire en commençant par la fin). Et là, ça devient un léger délire, quoique certainement à peine plus obscur que l'original ! Le résultat obtenu ressemble un peu à un texte « lettriste », ou bien à une langue inconnue et venue d'ailleurs (E.N.M.I. : Expression Nouvelle Moyennement Identifiée ?), mais finalement je le trouve assez drôle !.
Évidemment ici, la séquence devient UOIEA.
Pour les lignes d'introduction, j'ai tenté d'y placer le moins possible de séquences « AEIOU » (seulement 6 occurrences pour 3 lignes), en utilisant des mots comportant beaucoup de consonnes consécutives.
 

Il est gai, si lettriste !

 

[Transferts stricts, obscurs, schlass. Sketchs kitsch, prompts
sculptant lent script schnock pur ! Fragments sphinx, bortschs
bruts, pamphlets impromptus tranchent sprints, cross schuss !]

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Du nô bi, ce tap !

Un opisel a su togi-bénan un Olipex atu. Bori ne va sub-oxider
Anu ? Rôti de ganu docile ha ! sutolité ça. Bucori pela ruroli
sen arudo, like ça. Luc onis en anux onine la vuton. Ipec a su
nobimé, garu podise gas. Un ocil, eh ! à tunoti sec, alu pop !
Imédasu, Boti me sapu, n'osire pas. Ut oli ce cas uno, di bésa
kun : otite bacu, sori. Ne va sup-oxidé, va nux onité casu nos
imex. A nu tôt Iseg a su nobiger à rupoc. Idé ta mu dodi féda.

Murofi Demas
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Patrice Besnard / _bic d'âpre transe_
Juillet 2003

 

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