(L'heureux tour en narre hier...)
En jours et en années, le temps chargé de plomb,
Verse ainsi les bonheurs, qu'on a vécus naguère,
Et que la vie effeuille en tant d'anniversaires.
L'an mil neuf cent cinquante et un, en ce cocon,
Yeux purs et bien ouverts, jamais on n'oubliera,
Ni l'instant ni l'émoi, douze octobre très fier,
Evelyne apparaît, aux portails d'un grand froid.
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